Prix d’installation d’une chaudière (tarifs 2024)
Quand on installe une chaudière ou qu’on remplace un appareil de chauffage vieillissant, il faut prendre en compte dans le devis de chaudière l’achat de l’équipement, le coût d’installation et celui de mise en service par un professionnel. Le prix d’une chaudière neuve varie entre 650€ et 8000€ hors pose.
Pour l’installation, il faut compter entre 40€ et 100€ de l’heure, soit 500€ à 2000€ en fonction du type d’appareil choisi.
Le prix d’une chaudière et de sa pose dépend essentiellement :
- du type d’appareil choisi (classique, à condensation, basse température…)
- de l’énergie consommée (gaz, fioul, électricité ou bois)
- du type d’installation (chaudière murale ou au sol)
- des conditions d’installation (accès, raccordements…).
Type de chaudière | Devis chaudière hors pose | Tarif d’installation de la chaudière |
Chaudière à gaz simple | 1000€ à 4500€ | 800€ à 1500€ |
Chaudière gaz basse température | 3000€ à 5000€ | 800€ à 1500€ |
Chaudière à gaz à condensation | 3000€ à 7000€ | 800€ à 1500€ |
Chaudière au fioul à condensation | 4500€ à 7000€ | 1000€ à 2000€ |
Chaudière gaz hybride | 5000€ à 9000€ | 800€ à 1500€ |
Chaudière à granulés ou à pellets | 4000€ à 10000€ | 1000€ à 2000€ |
Chaudière électrique | 1000€ à 2000€ | 500€ à 1000€ |
Dans certains cas, il faudra ajouter les éléments de raccordement au réseau de gaz naturel ou à la cuve d’alimentation. Le chauffagiste est là aussi pour conseiller sur le modèle de chaudière en fonction du logement et des besoins. En effet, la puissance de la chaudière dépend de la surface à chauffer, en comptant une marge de 20% pour d’éventuels agrandissements.
À découvrir dans ce guide :
- Prix d’installation d’une chaudière (tarifs 2024)
- Devis chaudière : quel tarif avec la pose ?
- Aides pour remplacement de chaudière 2024
- Comprendre un devis chaudière
- Les chaudières à granulés
- Les critères de choix d’une chaudière à granulés
- Les chaudières à bois bûches
- Combien coûte l’entretien d’une chaudière ?
- Exemples de devis chaudière
- Questions fréquentes
Devis chaudière : quel tarif avec la pose ?
Lorsqu’un plombier-chauffagiste propose un devis, il inclue en général la fourniture de l’appareil et son installation. En effet, la pose d’un équipement de chauffage demande des compétences spécifiques qui imposent l’intervention d’un professionnel.
Prix d’installation d’une chaudière neuve
Le devis d’une chaudière doit comprendre :
- la fourniture de l’appareil
- la fourniture des accessoires et des éléments de raccordements le cas échéant
- la main d’œuvre
- le déplacement.
Le prix d’installation d’une chaudière en neuf varie entre 200€ et 2000€ selon le modèle et la technologie.
Tarif pour remplacer une chaudière
Le remplacement d’une chaudière déjà existante comprend en plus du temps de main d’œuvre pour enlever l’ancien appareil et d’éventuels travaux de remise en état. La dépose est en général facturée entre 200€ et 250€ HT, lorsqu’il s’agit d’un remplacement à l’identique. En revanche, le remplacement d’une chaudière par une pompe à chaleur demandera un temps de dépose plus élevé.
Il peut être intéressant de changer une chaudière fioul pour un autre équipement pour plusieurs raisons :
- la chaudière au fioul est défaillante et un mauvais fonctionnement entraîne un manque de confort, des pannes et une surconsommation qui induit des factures plus élevées
- l’installation d’une chaudière au fioul est désormais interdite
- remplacer sa chaudière au fioul par une autre énergie permet de profiter des aides financières proposées par l’État
- le fioul est une énergie qui coûte de plus en plus cher (il faut aujourd’hui débourser entre 1500€ et 3000€ par an pour le chauffage au fioul d’une habitation de 100 m²)
- bénéficier d’un système de chauffage plus performant
- valorisez son habitation en optant pour un équipement récent plus écologique qui améliore le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) du logement.
Aides pour remplacement de chaudière 2024
Si le dispositif de la chaudière à 1 euro n’existe plus en tant que tel, l’État continue de privilégier le passage aux énergies renouvelables. Les aides reviennent parfois à bénéficier d’une chaudière à 1 euro, mais elles prennent une forme différente. La plupart des aides sont destinées aux propriétaires, occupants ou non, d’un logement achevé depuis plus de 2 ans. L’objectif est de choisir un appareil moins énergivore, donc moins coûteux en fonctionnement, mais aussi aussi plus écologique.
Aide | Montant | Conditions d’éligibilité | Démarche |
Coup de pouce chauffage | 450€ à 4000€ en fonction de l’appareil | Conditions de ressources Remplacer un mode de chauffage énergivore ou polluant | S’adresser à une entreprise signataire de la charte Coup de pouce |
MaPrimeRénov’ | 600€ à 1200€ pour une chaudière gaz THPE 4000€ à 10000€ pour une chaudière à granulés | Propriétaire occupant, bailleur et copropriété Conditions de ressources | Inscription et dépôt du dossier sur France Rénov |
Éco-prêt à taux zéro | Entre 10000€ et 30000€ en fonction du nombre de travaux financés | Propriétaire occupant ou bailleur | S’adresser à une banque distribuant ce prêt |
MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur | 90% des travaux | Propriétaire occupant ou bailleur Gain énergétique d’au moins 2 classes Logement de plus de 15 ans | S’adresser à France Rénov |
Taux de TVA réduit | TVA à 5,5% | Propriétaire occupant, bailleur, locataire Pour les logements uniquement, achevés depuis plus de 2 ans | Fournir une attestation signée |
Chèque énergie | 48€ à 277€ | Propriétaire ou locataire occupant Conditions de ressources | Réception automatique par les foyers éligibles une fois par an |
Pour bénéficier de la plupart de ces dispositifs de financement, il faut opter pour des chaudières à très haute performance énergétique (THPE) dont l’efficacité est supérieure à 92%, quelle que soit l’énergie : gaz, bois, granulés… L’installation devra également être faite par un professionnel RGE (reconnu garant de l’environnement).
Coup de pouce chauffage : la prime à la conversion des chaudières
Dans le cadre de sa politique de transition énergétique, l’État souhaite inciter les ménages à remplacer les chaudières au fioul par des appareils plus performants et plus écologiques, comme des chaudières à granulés. L’objectif est d’atteindre le « zéro chaudière au fioul » d’ici 2030. Pour cela, une prime à conversion des chaudières a été mise en place : le « coup de pouce chauffage ». Les anciennes chaudières à gaz peu performantes sont aussi concernées.
Il s’agit d’une prime délivrée dans le cadre des certificats d’économies d’énergie (CEE). Les primes sont versées principalement par les fournisseurs de gaz et d’électricité. Ils doivent être signataires de la charte « coup de pouce Chauffage ». Le montant dépend aussi des revenus.
La prime varie en fonction des ressources et du type de chaudière installé. Le remplacement d’une chaudière au charbon, au fioul, au gaz par une chaudière biomasse performante, une pompe à chaleur (air/eau, eau/eau ou hybride) ou un système solaire combiné est finançable à hauteur de 4000 € pour les ménages à revenus modestes et 2500€ pour les autres.
Le coup de pouce Chauffage s’applique aussi au remplacement :
- d’un équipement de chauffage au charbon par un chauffage au bois (800€ pour les ménages modestes, 500 € autrement) ;
- d’un convecteur électrique par un appareil électrique très performant (100€ pour les ménages modestes, 50€ autrement).
Pour bénéficier du Coup de pouce chauffage, il faut consulter les offres de prime CEE proposées par les fournisseurs d’énergie qui remettent alors un document appelé « cadre de contribution » servant à recevoir la prime.
MaPrimeRénov’
Ce dispositif remplace le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) et la subvention Habiter mieux agilité de l’Anah depuis janvier 2020. Il s’adresse à l’ensemble des ménages propriétaires occupants ou bailleurs, mais aussi aux copropriétaires. L’aide est forfaitaire et varie en fonction :
- des revenus, selon 4 grands profils délimités par des plafonds de ressources pour simplifier les calculs (bleu, jaune, violet, rose)
- du type de chaudière installée (les chaudières à granulés sont mieux subventionnées que les chaudière à gaz par exemple)
- de la zone géographique.
Cette aide est cumulable avec les primes CEE, à condition que le montant total ne dépasse pas 90% du coût final.
Des bonus supplémentaires ont été créés pour inciter les ménages à aller plus loin dans leurs travaux de rénovation énergétique :
- un forfait d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour les ménages qui veulent se faire accompagner dans leurs travaux
- le bonus sortie de passoire lorsque les travaux permettent au logement de ne plus avoir une étiquette énergie F ou G
- le bonus BBC si le logement atteint l’étiquette énergie A ou B ;
- le forfait rénovation globale encourage la réalisation de bouquets de travaux (isolation, chauffage, etc.).
Le site gouvernemental France Rénov’ propose un simulateur pour connaître son profil et l’éligibilité aux primes.
L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
Distribué par les banques, les intérêts de ce prêt sont financés par l’État. Son avantage est de n’être soumis à aucune condition de ressources. Il permet donc de financer l’acquisition ou le remplacement d’une chaudière, à hauteur de 30000€ maximum à rembourser sur 15 ans. Le prêt peut servir à financer d’autres travaux de rénovation énergétique (isolation, changement des parois vitrées…).
MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur
Auparavant appelée Habiter Mieux Sérénité puis MaPrimeRénov’ Sérénité, elle est accordée aux ménages pratiquant des travaux de rénovation énergétique globale dans leur logement. Pour cela, il faut que logement gagne au moins 2 classes énergétiques (par exemple de l’étiquette D à l’étiquette B). Accessible aux propriétaires occupants ou bailleurs, elle n’est pas soumise à des conditions de ressources et finance jusqu’à 90% du montant des travaux, avec une avance possible de 70% pour les ménages à revenus modestes.
Pour en bénéficier, il faut avoir un logement achevé depuis au moins 15 ans et de réaliser au moins 2 gestes de rénovation sur une durée de travaux d’au maximum 5 ans.
Ce dispositif permet aussi de financer des travaux pour gagner en confort d’été, par exemple pour faire baisser le prix d’installation d’une climatisation (ventilateurs brasseurs d’air) ou des protections solaires de parois vitrées.
Les autres aides pour changer de chaudière
Il existe d’autres aides mobilisables pour acheter une nouvelle chaudière :
- le taux de TVA réduit à 5,5% s’applique pour installer un appareil performant par un professionnel RGE dans un logement achevé depuis plus de 2 ans
- le chèque énergie est une aide forfaitaire automatiquement attribuée aux ménages les plus modestes
- l’organisme Action Logement (ex 1% Logement) accorde des prêts à 1% et des subventions pour financer des travaux de rénovation, parfois soumis à conditions de ressources.
- certaines collectivités locales (communes, départements, régions) octroient des aides ponctuelles ou des exonérations de taxe foncière pour les propriétaires réalisant des travaux de rénovation énergétique.
Pour bénéficier des aides, il est possible de faire soi-même les demandes aux différents organismes concernés, afin de les cumuler le cas échéant. L’inconvénient, c’est qu’il faut le plus souvent avancer le montant de la facture, les aides étant versées après réalisation des travaux. Pour éviter cela, l’idéal est de choisir une offre commerciale proposée par un professionnel qui réalisera les démarches et déduira le montant des différentes aides de sa facture. Le client n’a plus qu’à payer le reste à charge.
Quelle chaudière choisir pour bénéficier des aides ?
Toutes les chaudières ne sont pas éligibles aux aides. Même les plus performantes doivent respecter certains critères de performances énergétiques. Voici les appareils concernés :
- les pompes à chaleur air/eau, eau/eau, géothermique, solarothermique ou hybride (attention, les PAC air/air sont subventionnées uniquement dans le cadre des CEE)
- Les poêles et chaudières à granules-pellets (appelées aussi chaudières biomasse) qui économisent 30 % d’énergie
- Les foyers fermés et inserts, ainsi que les poêles à bûches ou à granules
- Les chauffages, chauffe-eau et équipements solaires hybrides, ainsi que les chauffe-eau thermodynamiques
- Le raccordement à un réseau de chaleur ou de froid alimenté par des énergies renouvelables.
Changer une chaudière vieillissante au gaz ou au fioul permet de réaliser des économies d’énergie substantielles, de l’ordre de 1000€ sur une facture de chauffage annuel (selon l’Ademe). En effet, ces équipements ont un rendement plus élevé, c’est-à-dire qu’ils consomment moins d’énergie pour chauffer autant, voire plus que les anciens. De plus, installer un dispositif moins polluant lutte contre les émissions de CO2 responsables du réchauffement climatique. Même si la chaudière à 1€ n’est plus d’actualité, l’investissement en vaut donc la peine sur le long terme.
Comprendre un devis chaudière
Quelle technologie choisir pour son devis ?
- La chaudière classique utilise le combustible pour chauffer de l’eau qui alimente des radiateurs ou un circuit de chauffage au sol. Le thermostat permet de régler la température et les fumées de combustion sont évacuées à l’extérieur. Le rendement avoisine les 90%.
- La chaudière à basse température est plutôt utilisée pour les chauffages au sol : l’eau qui circule est chauffée au maximum à 45°, la régulation de température s’effectue donc au niveau de la chaudière.
- La chaudière à condensation fonctionne sur le même principe que les deux premières, mais la vapeur d’eau est récupérée dans les fumées évacuées afin de chauffer l’eau. Le rendement est ainsi supérieur et la consommation d’énergie moindre. On rencontre beaucoup cette technologie pour les nouvelles chaudières au gaz.
Quelle énergie privilégier pour sa chaudière ?
- Le gaz est le plus connu et le plus répandu dans le villes, équipées d’un réseau de gaz naturel, car elles sont peu coûteuses à l’achat. En revanche, le prix du gaz ne cesse d’augmenter. En milieu rural, il faudra installer une cuve.
- Le fioul est également très utilisé, mais son coût de plus en plus élevé et son impact écologique changent la donne. À partir de mi-2022, il ne sera plus possible d’installer des équipements neufs de chauffage au fioul, y compris pour remplacer une chaudière existante.
- Les chaudières au bois, qu’il s’agisse de granulés ou pellets ou de bûches, ont par contre le vent en poupe. Appelées aussi chaudière à biomasse, elles sont économiques et respectueuses de l’environnement. Leur principal inconvénient réside dans l’encombrement des silos pour stocker les granulés.
- L’électricité est utilisée dans certains types de chaudières et notamment dans les pompes à chaleur.
Type de chaudière | Avantages | Inconvénients |
Chaudière à gaz | Économique à l’achat, bon rendement (système à condensation) | Énergie en forte hausse (+20% en 2021) et peu écologique (énergie fossile) |
Chaudière au fioul | Coût d’achat intéressant et s’installe partout | Combustible de plus en plus cher, interdite à l’installation à partir de 2022 et nécessite un emplacement important pour la cuve |
Chaudière à granulés ou à pellets | Économique en fonctionnement et écologique (granules de bois) | Un peu chère à l’achat, nécessite un emplacement de stockage pour les granules |
Chaudière à bois (bûches) | Très économique et écologique | Pas de régulation automatique (recharge manuelle des bûches), nécessite un emplacement de stockage des bûches |
Chaudière électrique et pompe à chaleur | Très économique, utilise une énergie renouvelable | Prix d’achat élevé, consommation électrique pas toujours optimisée (hivers très froids) |
Les chaudières à granulés
Les chaudières à granulés sont aussi appelées chaudières à pellets et fonctionnent sur le même principe que les chaudières gaz ou fioul. La différence se situe principalement dans le type de combustible utilisé. Ici, ce sont des granulés de bois qui, en brûlant, fournissent l’énergie nécessaire pour chauffer le liquide présent dans le circuit de chauffage central. La diffusion de la chaleur se fait alors par le biais de convecteurs ou d’un système de chauffage au sol. Elles sont alimentées par des granulés de bois, peu coûteux et écologiques puisqu’ils sont en partie récupérés à partir des déchets des scieries et d’élagage. Ils sont considérés comme une source d’énergie renouvelable.
Type de matériel et de prestations | Prix moyen |
Chaudière granulés à aspiration | 5000€ à 10000€ |
Chaudière granulés à condensation | 10000€ à 15000€ |
Installation d’une chaudière granulés | 1000€ à 3000€ |
Silo de stockage à pellets | 500€ à 2500€ |
Installation chaudière à granulés | 1000€ à 3000€ |
Les tarifs des chaudières à granulés dépendent de plusieurs critères tels que la puissance, la marque, les matériaux utilisés, le design, etc. Le stockage fait également partie des options qui vont faire varier les prix. En effet, pour que la chaudière puisse être alimentée régulièrement et pour optimiser son autonomie, il est nécessaire qu’elle soit équipée d’un réservoir dans lequel les pellets seront entreposés, en attendant leur consommation. Cette cuve est appelée un silo, et son prix varie entre 600€ et 2 000 € selon le volume de stockage.
Les types de chaudières à granulés ou à pellets
Il existe deux grands types de chaudières à granulés bois.
- La chaudière à pellets standard fonctionne sans option particulière. Les fumées provoquées par la combustion des morceaux de bois sont évacuées par le biais d’un conduit de cheminée ou d’une sortie ventouse. Il s’agit du modèle le moins cher du marché. Son prix se situe entre 6000€ et 11000€ en moyenne.
- La chaudière à pellets à condensation est le système le plus efficace au niveau rendement thermique et qui permet le plus d’économies d’énergie. Contrairement à la gamme standard qui évacue la totalité de la fumée inhérente à la combustion, le modèle à condensation optimise le rendement de l’appareil en récupérant l’énergie présente dans les fumées. Ainsi, la consommation de combustible est limitée et l’autonomie de la chaudière est plus importante. Par ailleurs, la réduction de fumée assure une meilleure performance écologique. Ces avantages importants en font le modèle le plus populaire aujourd’hui. Ce modèle fait partie des équipements de chauffage central les plus performants du marché. Son prix d’achat est donc en toute logique plus important, puisque les modèles à condensation d’entrée de gamme tournent autour de 9000 € et peuvent atteindre 15000€ pour les gammes les plus hautes.
En ce qui concerne l’approvisionnement en pellets, deux solutions existent :
- La chaudière à granulés avec vis sans fin utilise l’électricité pour l’alimentation en granulés par un tube incliné. Cet approvisionnement est direct. L’inconvénient de ce type de chaudière est que les pellets doivent être entreposés à proximité de l’appareil.
- La chaudière à pellets à aspiration doit être reliée à un silo où sont stockés des granulés de bois. Le système mis en place aspire les granulés pour les acheminer dans le brûleur de la chaudière. L’avantage est que le silo où sont stockés les pellets peut être installé à plusieurs mètres de distance de la chaudière.
Les critères de choix d’une chaudière à granulés
Le prix d’une chaudière à granulés varie selon différents critères en complément du type de chaudière choisi.
La puissance de la chaudière pellets
La puissance varie de 10 kW à 30 kW. Le choix de la puissance dépend de la surface à chauffer, de l’isolation du logement, des exigences en termes de température à l’intérieur et du besoin éventuel en production d’eau chaude sanitaire.
Les options
On peut opter pour une chaudière équipée d’un thermostat programmable. Ce dispositif permet un meilleur confort grâce à une température homogène et constante. En choisissant un thermostat connecté, la température intérieure peut se contrôler à distance.
Le silo de stockage
L’acheminement des granulés du silo jusqu’au foyer de la chaudière dépend du type de chaudière choisi. Néanmoins, il est possible de mettre en place différents types de silo :
- un silo de stockage enterré situé non loin de la chaudière se compose d’une cuve étanche enterrée d’où les pellets sont aspirés (on parle de transfert par aspiration ou transfert pneumatique), mais la structure doit être résistante pour pouvoir être enterrée, ce qui en fait un système de stockage coûteux
- un silo de stockage maçonné se présente comme un espace fermé, parfaitement étanche et sans arrivée électrique, à proximité de la chaudière qu’il alimente avec un conduit
- un silo de stockage en plastique ou en textile est le mode de stockage le plus facile à installer puisqu’il n’y a pas de travaux à réaliser. Le silo est placé à proximité de la chaudière et les pellets sont transférés par un système d’aspiration. L’avantage de ce type de solution pour le silo est qu’il en existe avec de nombreuses capacités de stockage et à tous les prix.
Pourquoi choisir une chaudière à pellets ?
Plusieurs raisons peuvent conduire à privilégier la chaudière à granulés. Elle permet d’abord de faire des économies d’énergie, car le bois est une énergie peu onéreuse et le combustible met plus de temps à être brûlé. Par ailleurs, grâce à la haute densité des pellets, le rendement de la chaudière granulés est optimisé et peut atteindre facilement 90%, voir 100 % pour les modèles les plus performants.
Le bois est également une énergie renouvelable qui permet de limiter la production de gaz à effet de serre généré par les énergies fossiles telles que le fioul ou le gaz. La calcination des résidus de bois est donc moins polluante, avec une production de CO² et un bilan carbone nettement inférieur. Par ailleurs, la production des pellets est aujourd’hui réglementée par la norme PEFC qui garantit que la collecte du bois est réalisée dans le cadre d’une gestion durable et responsable des forêts.
En comparaison d’une chaudière à bûches, un modèle à granulés possède une bonne autonomie. Celle-ci peut atteindre plusieurs semaines, jusqu’à une année entière en fonction de la technologie choisie, du mode de chargement et du volume de stockage. De ce fait, la chaudière à pellets permet aux membres du foyer de moins subir la contrainte liée au réapprovisionnement régulier de la chaudière en combustible. Qui plus est, les systèmes de chauffage central à pellets sont programmables et équipés d’un système de sécurité, évitant ainsi tout risque d’incendie.
La chaudière à pellets est idéale pour assurer un bon confort thermique dans l’ensemble des pièces de la maison, avec une chaleur homogène dans toutes les pièces. Enfin, contrairement à la chaudière bois classique (à bûches), le modèle à granulés peut être utilisé pour assurer la fourniture d’eau chaude sanitaire au logement.
Avantages | Inconvénients |
Combustible écologique et économique Excellent rendement Bon confort thermique Production d’eau chaude sanitaire possible Aide au financement par l’État Autonomie de chargement | Installation qui nécessite la présence d’un circuit de chauffage central Prix d’achat de l’équipement élevé Encombrement et stockage des granulés |
Pour qu’un appareil fonctionne de manière optimale, son installation doit être réalisée dans les règles de l’art. La chaudière à granulés ne fait pas exception à la règle et c’est pourquoi il est conseillé de confier sa pose à un chauffagiste certifié RGE. En effet, cette certification assure une parfaite maîtrise des spécificités environnementales liées à l’utilisation du bois comme combustible pour son système de chauffage.
Les chaudières à bois bûches
L’un des principaux atouts de la chaudière à bûches par rapport à la chaudière à pellets est son prix : entre 2000€ et 7000€ pour une chaudière à bois bûches et entre 6000€ et 15000€ pour un appareil à pellets.
Le prix d’installation d’une chaudière à bûches
Le prix de pose dépend des raccordements nécessaires, des travaux annexes (sol, revêtements muraux) et du prix de l’artisan. Pour un budget d’installation de chaudière bois, il faut compter une fourchette comprise entre 1000 et 3000€ en moyenne. Avant de choisir l’artisan, il est vivement conseillé de faire plusieurs demandes de devis pour comparer les prestations et s’assurer que le professionnel choisi respecte bien les prix moyens du marché.
Un critère essentiel est de choisir un artisan RGE (reconnu garant de l’environnement) pour installer sa chaudière, les appareils à bûches pouvant bénéficier des aides de l’État.
Fonctionnement d’une chaudière au bois
La chaudière bois fonctionne sur le même principe que tout autre type de chaudière (gaz ou fioul). La seule différence se situe au niveau du combustible utilisé : le bois sous toutes ses formes.
Sinon, concernant le processus de chauffe, de l’eau est montée en température au sein de la chaudière grâce à la combustion du bois, puis elle est diffusée dans les différents circuits de chauffe (plancher chauffant ou radiateurs).
Trois technologies différentes permettent de faire fonctionner une chaudière à bûches.
- Combustion verticale ou montante : il s’agit du principe le plus classique. Le bois est installé sur une grille, et de l’air est envoyé sous ce support pour assurer la combustion. La chaleur émise par le bois qui brûle monte dans un conduit de cheminée. Toutefois, dans la mesure où toutes les bûches brulent en même temps, elles dégagent une quantité importante d’air chaud. Or, la taille du conduit de cheminée est limitée, et une seule partie de l’air peut s’y infiltrer. L’excès doit donc être évacué par le biais de sorties d’air, ce qui laisse échapper de la chaleur. Le rendement de ce modèle est donc en toute logique le plus faible, puisque ce mode de combustion rapide entraîne une perte d’énergie pouvant atteindre 60%.
- Combustion horizontale : grâce à un meilleur contrôle de l’arrivée de l’air, celui-ci est bien réparti, de sorte à éviter une calcination trop rapide des bûches. Ces dernières ont alors le temps de bien sécher avant de brûler ce qui optimise également la qualité de la combustion en produisant moins de déchets. La perte d’énergie est réduite et le rendement se situe entre 60 et 70 %.
- Combustion inversée : il s’agit du système le plus performant. En effet, grâce à une séparation de la partie stockage du bois et des arrivées d’air, ce dernier circule mieux, optimise la combustion et réduit l’émission de gaz. Le rendement énergétique d’une chaudière bois à combustion inversée peut atteindre 90 % dans les meilleures conditions.
Selon le budget et l’agencement de la maison, le choix de la technologie fait partie des critères à prendre en considération. En effet, pour une petite surface, basse de plafond, un système de combustion classique vertical peut s’avérer suffisant, puisque la pièce mettra peu de temps à chauffer. En revanche, pour des pièces volumineuses et difficiles à chauffer, il vaut mieux partir sur une technologie qui privilégie le confort thermique sur la durée et qui offre un rendement performant. Dans ce cas, la chaudière à combustion inversée saura davantage répondre aux besoins du foyer.
La capacité d’approvisionnement et de stockage
C’est le premier élément à vérifier avant d’envisager de choisir une chaudière à bûches. En effet, pour pouvoir alimenter l’appareil sur du long terme (une année), il est nécessaire de disposer d’un lieu de stockage suffisant. Les bûches sont assez imposantes et l’approvisionnement réclame de la manutention. En effet, le plus souvent, le bois est livré sur palette, sous forme de stère. Il faudra transporter et stocker les bûches dans un endroit sec et bien aéré. Bien souvent, étant donné le volume de combustible à stocker pour une année, il est conseillé de disposer d’un abri à l’extérieur de la maison.
De même, à l’intérieur de l’habitation, il faudra prévoir, à proximité de la chaudière, un emplacement de réserve pour entreposer les bûches prêtes à être chargées. Une chaudière à bois nécessite d’être alimentée régulièrement (au moins une fois par jour).
Pourquoi opter pour une chaudière à bois ?
Comme tout équipement, la chaudière à bûches comporte des points forts et des points faibles. Ils sont importants à prendre en compte pour faire son choix dans les meilleures conditions.
Avantages | Inconvénients |
Prix du combustible le moins cher du marché Source d’énergie écologique, le bois étant une ressource naturelle qui a peu d’impact sur le réchauffement climatique, car elle émet peu de gaz à effet de serre Nombreuses aides financières disponibles Rendement plus performant que les chaudières gaz ou fioul Utilisation très simple Puissance de chauffe élevée Idéale pour alimenter le circuit de chauffage d’une grande maison | Prix d’achat plus élevé Système de chauffage central indispensable Nécessité de disposer d’une zone de stockage pour conserver les bûches Besoin régulier d’alimenter la chaudière pour les modèles à tirage manuel Entretien indispensable à faire réaliser chaque année par un professionnel qualifié Mal adapté pour la production d’eau chaude sanitaire Matériel lourd |
Combien coûte l’entretien d’une chaudière ?
Avant tout, pour éviter de devoir remplacer la chaudière, la première chose à faire est de l’entretenir régulièrement. L’entretien d’une chaudière est une obligation, mais il permet également d’assurer une sécurité maximale en empêchant la production de monoxyde de carbone, de prolonger la durée de vie des équipements de chauffage et de faire des économies d’énergie.
Les tarifs d’entretien d’une chaudière par prestataire en 2024
Les utilisateurs de chaudière à gaz, à fioul, à bois ou à granulés ont le choix entre :
- faire appel à un professionnel pour une visite unique
- souscrire un contrat d’entretien annuel intégrant parfois d’autres prestations (interventions de dépannage, remplacement des pièces défectueuses, purge, détartrage, etc.).
Prestataires d’entretien | Prix moyen TTC d’une visite d’entretien unique | Prix moyen TTC d’un contrat d’entretien annuel |
Cham by Edf | 130€ | 153€ à 259€ |
Engie | 110 à 125€ | 108€ à 291€ |
Garanka | 120 à 145€ | 125€ à 257€ |
Proxiserve | 115€ à 130€ | 106€ à 214€ |
TotalEnergie | 150€ à 160€ |
Le prix moyen d’une visite pour l’entretien d’une chaudière est de 131€ TTC et le tarif moyen d’un contrat annuel d’entretien est de 189€ TTC. Les tarifs d’entretien d’une chaudière peuvent varier selon les critères suivants :
- le délai d’intervention
- le tarif horaire et les frais de déplacement du chauffagiste (en , le tarif horaire moyen constaté est compris entre 40€ et 70€ en province et entre 70€ et 140€ en région parisienne et dans les grandes agglomérations)
- la zone géographique, une intervention sur Paris étant plus chère qu’une visite en province
- le type d’équipement (l’entretien d’une chaudière à gaz à condensation est généralement plus coûteux que celui d’une chaudière à gaz classique)
- l’accès à l’installation
- l’âge du logement, car le taux de TVA est réduit à 10 % si le logement a plus de 2 ans
- les prestations proposées dans le cadre d’un contrat d’entretien (entretien, ramonage du conduit de fumée, dépannage, pièces de rechange…).
À quoi correspond le tarif d’entretien d’une chaudière ?
La visite d’entretien menée par un professionnel intègre obligatoirement :
- la vérification matérielle y compris les dispositifs de régulation et de sécurité
- le nettoyage (intérieur de la chaudière, brûleur, corps de chauffe)
- le contrôle des émissions de polluants et la teneur en monoxyde de carbone
- la remise d’une attestation dans les 15 jours qui suivent la visite et qui précise éventuellement les travaux à mener pour un fonctionnement optimal de la chaudière. Ce document est à conserver : en cas de sinistre, il est la preuve que l’entretien de la chaudière a correctement été effectué.
Qui doit faire l’entretien de la chaudière : locataire ou propriétaire ?
Tout dépend de s’il s’agit d’un équipement individuel ou collectif. Dans tous les cas, l’entretien doit être effectué par un professionnel agréé et RGE (reconnu garant environnement).
L’entretien courant de la chaudière dans un appartement ou une maison doit être assuré par l’occupant, qu’il soit locataire ou propriétaire. Il doit aussi prendre en charge tous les frais inhérents au fonctionnement et au dépannage de l’équipement. Certains propriétaires proposent à leur locataire de prendre en charge l’entretien de la chaudière : ainsi, ils sont sûrs que la prestation est bien réalisée et que tout est conforme. Dans ce cas, cela doit être mentionné dans le bail. Le propriétaire choisit alors un prestataire et lui paie directement la facture. Il peut répercuter le tarif d’entretien dans les charges du loyer. En revanche, le propriétaire ne peut pas choisir une société et faire payer au locataire le contrat d’entretien (c’est contraire au libre choix du prestataire).
Dans un immeuble collectif pourvu d’un équipement commun de chauffage, c’est au propriétaire de s’acquitter des frais de maintenance. Ces dépenses font en général partie des charges de copropriété. Elles peuvent être assumées par le bailleur ou le syndic.
Quand faire l’entretien de la chaudière ?
Le code de l’environnement impose l’obligation d’entretien de la chaudière une fois par an, dès lors que sa puissance est comprise entre 4 et 400 kW. Sont concernées les chaudières à gaz, au bois, au fioul ou les pompes à chaleur.
Il n’y a pas de sanction si l’entretien de la chaudière n’est pas fait dans les temps, mais le propriétaire peut réclamer la somme correspondant à la visite annuelle lors du départ du locataire si le nécessaire n’a pas été fait.
Exemples de devis chaudière
Exemple de devis pour chaudière au gaz à condensation (matériel et pose comprise)
Un propriétaire d’appartement dans une ville desservie par le gaz a sa chaudière, âgée de 15 ans, qui vient de rendre l’âme. Le plombier propose de la remplacer par une chaudière gaz à condensation plus performante, incluant la production d’eau chaude sanitaire. Le devis s’établit ainsi :
- dépose de l’ancien appareil et mise en déchetterie : 95€ HT
- fourniture du nouvel appareil à condensation : 3250€ HT
- raccordements (eau et gaz) : 740€ HT
- pose de la chaudière et du thermostat : 775€ HT
Soit un coût total de 4860€ HT (5346€ TTC avec une TVA à 10%).
Devis pour le remplacement d’une chaudière au fioul par une chaudière à pellets
Une famille vivant dans une maison individuelle située en campagne est équipée d’une chaudière au fioul. Face à l’augmentation du combustible et par souci écologique, elle décide de la remplacer par une chaudière à pellets (ou granulés de bois). Le chauffagiste propose le devis suivant :
- dégazage, dépose et évacuation de l’ancienne chaudière et de la cuve à fioul : 1300€
- fourniture d’une chaudière à granules de 12 kW à chargement manuel : 8200€ HT
- fourniture et pose du silo de stockage : 1650€ HT
- pose et raccordement de la chaudière : 2450€
Soit un coût total de 13600€ HT (14348€ TTC avec une TVA à 5,5 %).
Devis pour une chaudière au gaz à basse température
Dans le cadre de la rénovation d’un appartement ancien, un devis a été établi pour l’installation d’une chaudière au gaz à condensation, offrant à la fois performance et économie d’énergie. Ce projet comprend :
- le remplacement de l’ancienne chaudière
- la mise en place d’un circuit de chauffage radiateur
- le raccordement aux conduits de gaz existants.
Sur la base de la superficie à chauffer (75 m²), de la complexité de l’installation en raison de l’accès limité à certaines zones et le choix d’équipements visant à maximiser l’efficacité énergétique, le coût total de l’installation s’élève à 4500€, incluant la main-d’œuvre, les matériaux ainsi que les frais d’évacuation de l’ancien équipement. Le devis précise également une garantie de 2 ans sur la main-d’œuvre et un entretien annuel recommandé pour optimiser le fonctionnement de la chaudière.
Questions fréquentes
Quel est le prix pour changer une chaudière ?
Le prix pour remplacer une chaudière varie entre 650€ et 8000€ hors pose selon le type d’appareil, tarif auquel il faut ajouter entre 500€ et 2000€ d’installation et entre 200€ et 250€ pour la dépose de l’ancien équipement.
Comment faire un devis de chaudière ?
Pour demander un devis de chaudière, il faut sélectionner une technologie (basse température, condensation) et le combustible (bois, pellets, gaz, fioul…), puis calculer la puissance nécessaire en fonction de la surface à chauffer.
Quelles aides pour changer de chaudière gaz en 2024 ?
Il est possible de solliciter MaPrimeRénov’, le coup de pouce « chauffage », l’éco-prêt à taux zéro ou encore la TVA à taux réduit.
Quel est le prix moyen d’une chaudière à gaz ?
Le prix moyen d’une chaudière au gaz varie entre 500€ et 6000€ selon le type de chaudière (classique ou à condensation).
Quelle puissance de chaudière pour 150 m² ?
On estime que la puissance pour chauffer 150 m² est de 25 kW (hors production d’eau chaude sanitaire).